Le devoir d’accepter fermement Christ et Son Évangile
« 1. C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles.2. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution,3. comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu,4. Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté. »
Hébreux 2:1-4 LSG
Commentaire
Le chapitre précédent ayant prouvé que Christ est supérieur aux anges, ce texte applique donc cette doctrine.
Notre esprit et notre mémoire ressemblent à un « récipient » qui fuit, ne retenant pas correctement son contenu, sauf si l’on prend maintes précautions. Ce phénomène provient de la corruption de notre nature, des tentations, des attraits du monde et de ses plaisirs. Pécher contre l’Évangile, revient à négliger le grand salut qui nous est offert ; c’est mépriser la Grâce salvatrice de Dieu, en Christ, la Lumière ; ne pas ressentir le besoin d’être sauvé équivaut à ne pas honorer Jésus.
Les jugements du Seigneur, sous la dispensation de l’Évangile sont principalement spirituels, et de ce fait, ils doivent être vraiment redoutés. On trouve dans ce texte une sollicitation de la conscience des pécheurs. Même nos négligences mineures n’échapperont pas aux reproches du ciel ; elles obscurcissent souvent l’âme par des ténèbres spirituelles, en risquant de conduire cette dernière à la ruine.
La mise en place de l’Évangile a été poursuivie et confirmée par ceux qui ont connu Christ, par les évangélistes et les apôtres, qui ont été les témoins de ce que Jésus-Christ a commencé à la fois d’enseigner et d’accomplir ; ces hommes, par les dons du Saint-Esprit, furent qualifiés pour la tâche à laquelle ils étaient appelés. Tout ce planfut établi selon la Volonté de Dieu. Ce Dernier désirait en effet qu’en recevant l’Évangile, nous ayons des bases solides pour notre foi, et un ferme fondement pour notre espérance.
Que notre âme admette cette vérité nécessaire, et s’appuie sur les Saintes Écritures, transcrites par ceux qui ont entendu les paroles de notre merveilleux Seigneur, étant inspirés par Son Esprit ; nous serons alors bénis, nous aurons « la bonne part », celle qui ne peut nous être ôtée
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